Prada Paradoxe Virtual Flower. Cela fait un bon moment que je n’avais pas exploré les parfums Prada. Pourtant, leurs Infusions furent autrefois mes fragrances favorites. La marque, qui ne dévoile que rarement des nouveautés, a récemment attiré mon attention avec la sortie de « Fleur Virtuelle ».
Prada Paradoxe Virtual Flower
Prada Paradoxe Virtual Flower est désormais la gamme phare parmi les parfums grand public de Prada (bien qu’ils possèdent également une ligne premium, Olfactories, qui reste encore difficile à trouver en France). Cette collection succède à la série Candy, déclinée en multiples variations au fil des années.
Lancé initialement en 2022, Prada Paradoxe Virtual Flower se caractérisait par un accord floral blanc associé à des notes d’agrumes. En 2024, la gamme s’enrichit d’un nouveau flanker : Paradoxe Virtual Flower.
Une évolution du parfum
Avec Virtual Flower, l’ADN floral blanc est préservé, mais enrichi d’une touche musquée et épicée pour offrir davantage de profondeur.
Le trio de parfumeurs talentueux — Nadège Le Garlantezec, Shyamala Maisondieu, et Antoine Maisondieu — a cette fois-ci fait appel à l’intelligence artificielle pour recréer l’odeur du jasmin. L’objectif était de proposer une fleur inédite, s’inspirant du jasmin comme point de départ pour aboutir à un parfum qui n’existe pas dans la nature.
Personnellement, j’apprécie cette union entre la nature et la technologie. Je comprends l’enthousiasme des parfumeurs désireux d’explorer les possibilités qu’offrent les nouvelles technologies pour créer des expériences olfactives inédites. Les innovations dans ce domaine permettent d’ouvrir de nouveaux horizons.
Niveau packaging, on reste dans la lignée de Prada avec son flacon triangulaire.
Un parfum séduisant mais trop sage ?
Cependant, malgré ces efforts, je trouve que Virtual Flower manque quelque peu de cette dimension d' »exploration » que son nom semblait promettre. Certes, la fragrance marque une rupture avec l’ère des parfums trop sucrés comme Candy — on respire enfin autre chose ! — mais elle reste malgré tout assez conventionnelle, sans prise de risque audacieuse.
Bien sûr, il s’agit d’un parfum destiné à un large public (le but d’un parfum commercial étant de plaire au plus grand nombre), mais cela aboutit à un résultat agréable mais sans grande originalité. J’aurais aimé que cette « fleur virtuelle » soit plus surprenante et distinctive. Au final, il en résulte une senteur familière, déjà rencontrée ailleurs.
Nul doute que ce parfum trouvera son public, mais ce n’est probablement pas avec Paradoxe que Prada marquera de façon durable l’histoire de la parfumerie contemporaine.
